L’art de la table met le couvert pour embellir le patrimoine français. Le temps où les convives se délectaient avec leurs doigts est révolu. Fort heureusement, au fil des siècles, les couverts ont fait leur apparition. Mais leur usage pour bien manger s’est imposé progressivement. Depuis les premiers ustensiles de cuisine en bois jusqu’à la cuiller en argent dans la bouche d’une élite bien née, chaque époque a modelé l’histoire de l’art de la table.
Les débuts de l’art de la table à l’époque médiévale
Les hommes préhistoriques utilisent déjà une cuiller avec un large manche. Ils taillent aussi des couteaux pour la chasse. Les Grecs et les Romains apportent un certain luxe aux tables antiques avec l’essor de la poterie. Mais l’histoire de l’art de la table commence au Moyen Âge, à l’occasion des repas de fête réservés aux plus riches.
Manger son repas avec les doigts
À cette époque, les couverts tels que nous les connaissons aujourd’hui n’apparaissent pas encore sur la table. Les plats sont servis sur des plaques en bois ou sur du pain, et les convives mangent avec leurs doigts.
Couteau personnel, mais vaisselle partagée
Chacun utilise son couteau pour piquer les aliments, comme le ferait une fourchette. La cuillère en bois ou en métal sert principalement à manger des plats en sauce. Et le verre doit se partager avec les voisins. La vaisselle reste relativement simple. Elle reflète les pratiques rudimentaires de l’époque.
Avec la Renaissance, le service à la française se met à table
À la Renaissance, l’art de la table connaît une évolution significative. Les assiettes individuelles se multiplient, mais l’usage de couverts reste rare, même parmi la noblesse.
Une histoire de fourchettes attribuée à l’Italie
L’introduction de la fourchette en France, sous l’influence prétendue de Catherine de Médicis, future épouse d’Henri II, marque un tournant dans les coutumes. Cette fourchette à deux dents révolutionne la façon de manger. Elle permet en effet de saisir les aliments sans les toucher, ce qui favorise l’hygiène. Mais beaucoup refusent de porter une pique jusqu’à la bouche, de peur de se blesser.
Tous les plats déposés sur la table
À cette époque, le service à la française couvre la table de nombreux plats chauds et froids. Servis en même temps, tous ces plats soulignent l’abondance et la diversité des repas. Mais les verres et les bouteilles ne sont toujours pas disposés sur la table.
Le siècle des Lumières fait briller la coutellerie d’art et les couverts
Au XVIIIe siècle, sous le règne de Louis XV, les couverts en argent et en métal précieux deviennent des symboles de statut social. En passant à table, chaque invité dispose d’une assiette entourée d’un couteau, d’une fourchette et d’une cuillère.
L’évolution des couverts
Depuis la demande d’un Richelieu agacé par les mauvaises manières, la lame du couteau s’est déjà arrondie au XVIIe siècle. La cuillère se perfectionne, avec un manche en bois ou en argent finement travaillé. Quant à la fourchette, elle présente désormais quatre dents et son usage se répand.
Les couteaux, des objets d’art prisés
Les couteliers français produisent des pièces d’une qualité et d’une beauté exceptionnelles. Les couteaux se parent de pierres précieuses. La vaisselle enrichit l’art de la table avec des assiettes en porcelaine rehaussées d’or.
Le luxe de la Belle Époque, les années d’opulence dans l’art de la table
La Belle Époque incarne l’élégance et le raffinement dans l’histoire de l’art de la table.
Table en noir et blanc pour une élégance intemporelle
Créez une table minimaliste et chic en noir et blanc, avec des couverts au manche en ébène. Nappes et serviettes blanches mettent en valeur des assiettes texturées d’un noir brillant. Des chandeliers noirs accueillent des bougies blanches pour renforcer ce thème élégant et moderne.
L’esthétisme au service du repas
La salle à manger s’impose. Les repas rivalisent de luxe et de sophistication. Les tables, magnifiquement dressées, resplendissent. Couverts en argent finement ciselés, assiettes en porcelaine délicatement décorées et verres en cristal habillent des nappes en dentelle.
L’essor de la gastronomie et de la décoration de table
À Paris, les restaurants se multiplient. La cuisine devient une œuvre d’art orchestrée par les plus grands chefs de l’époque. Chaque banquet livre une démonstration de richesse, où l’art de la table et la culture française brillent de mille feux. Cette tendance se poursuit au XIXe siècle, avec un style ostentatoire assumé. La découverte du procédé d’électrolyse dans un bain d’argenture rend les couverts en métal argenté plus accessibles.
Le XXe siècle poursuit l’histoire de l’art de la table en renouvelant les traditions
En entrant dans le XXe siècle, la table se laisse influencer par l’Art déco des Années folles.
Joindre l’utile à l’agréable
Lignes géométriques audacieuses et motifs stylisés donnent le ton. Ils intègrent le design de couverts, d’assiettes et de verres, créant des ustensiles décoratifs.
Un retour aux sources
Les années d’après-guerre apportent une simplicité fonctionnelle proche de la sobriété. Les couverts et la vaisselle adoptent des formes plus épurées. Mais les matériaux comme l’acier inoxydable et l’argent conservent leur place de choix sur les tables. C’est aussi le siècle des influences mondiales. La fusion des cultures enrichit l’art de la table.
L’histoire de l’art de la table se fait le reflet de la société française. Son évolution à travers les siècles illustre les changements dans les pratiques culinaires et sociales. De tout temps, la qualité des couverts et la beauté de la vaisselle participent à l’élégance d’une table joliment dressée. Alain Saint-Joanis incarne l’excellence et le raffinement dans l’art de la table, perpétuant un savoir-faire artisanal d’exception. Offrez à vos convives une expérience unique. Que vous organisiez un dîner intime ou une grande réception, Alain Saint-Joanis transforme chaque repas en occasion spéciale.